Il nous a aussi affirmé que tous les propriétaires concernés par le creusement de cette tranchée avaient donné leur accord avant le début des travaux. Cependant un propriétaire habitant La Chizerette nous avait auparavant contacté pour nous affirmer qu’il n’avait pas été sollicité avant le début des travaux !
Rappelons que le creusement de cette tranchée en site classé nécessitait un arrêté préfectoral préalable l’autorisant. Il ne semble pas que cette procédure aie été mise en œuvre. Quant au bâtiment édifié au hameau de La Couaz en site inscrit, le propriétaire précisait dans sa demande de permis de construire que « la construction s’adaptera au maximum au site, et les matériaux utilisés seront conforme(s)aux traditions locales »
Nous continuons de penser comme l’architecte des Bâtiments de France qui, dans son avis, a considéré que ce projet «est de nature à altérer l’aspect de ce site inscrit» Il a ainsi rappelé que tout projet d’extension et de construction dans ce site est subordonné au respect de l’architecture traditionnelle :
- les baies trop larges (façade Est et Sud) dénaturent l’aspect chalets de montagne : il convient de proportionner les porte fenêtres et fenêtres à la composition des façades.
- façade Sud : la large lucarne du bâtiment angle Sud Est est inappropriée. Il convient de rechercher des volumétries simples de toiture à deux pan.
- le matériau de couverture projeté (tôle nervurée) est inapproprié : il convient de choisir le matériau traditionnel, la lauze.
L’importance du projet dépasse celui d’une habitation individuelle pour atteindre la dimension d’un hameau dont l’impact dans le paysage de Champagny le haut sera déterminant pour sa qualité.