Durant toutes ces années un SCOT a été élaboré et il est entré en fonction depuis un an environ. Durant cette phase la structuration des collectivités territoriales a évolué et le caractère obligatoire des PCET a été rendu dépendant de la population des intercommunalités qui sont actuellement au nombre de cinq aujourd’hui en Tarentaise... Chacune est en dessous du seuil fatidique et par ailleurs peu d’entre elles se sont dotées de la compétence énergie. Cette situation malheureusement risque de perdurer jusqu’aux prochaines élections communales et d’ici là on peut craindre que cette question fondamentale ne soit laissée de côté. Les débats actuellement se focalisent sur la compétence GEMAPI qui justement interpelle la structuration des intercommunalités de Tarentaise. Nous pouvons constater que nos voisins de Maurienne ou d’Arlysère se sont regroupés sous une seule intercommunalité.
Parallèlement des trains sont supprimés, en particulier les trains de nuit, des résidences de tourisme type « Club Med » se développent en faisant venir des clientèles très éloignées de notre région qui recourent volontiers au transport aérien... On comprend que cette question épineuse interpelle chacun d’entre nous, mais est ce que nous allons traiter cette question vitale pour l’humanité en nous voilant la face ? L’étalement des départs et arrivées en station sur plusieurs jours est une partie de la solution. Il permettrait de recourir davantage au train. Mais le tronçon de voie unique entre Chambéry et Lyon étrangle le trafic depuis longtemps...
L’isolation des logements permanents ou touristiques devrait également être mise en œuvre. Il y a bien sûr des initiatives louables mais leur contribution à la sobriété énergétique de la vallée apparait bien modeste. Il est probable que les travaux qui perdurent dans chaque station aggravent largement notre bilan CO2...
Des sociétés privées durant ce temps artificialisent les quelques cours d’eau naturels de la Tarentaise mettant ainsi en péril la biodiversité associée.