Le tableau ci-dessous rassemble les autorisations accordées ou les projets répertoriés depuis quelques années.
Soit un total de 17 000 lits à construire dans les prochaines années ... et Vivre en Tarentaise ne sait pas tout !
Quelques questions :
Le marché des sports d’hiver est-il oui ou non à maturité ? Peut-on penser sérieusement que la clientèle des sports d’hiver va augmenter ?
Le prix des déplacements sur de longues distances va-t-il baisser à l’avenir ?
Pourquoi la Tarentaise aurait-elle la particularité d’échapper à l’effet de serre ?
Est-il raisonnable de construire sans cesse pour compenser l’augmentation du nombre de lits « froids » ?
L’Etat ne devrait-il pas intervenir et proposer des outils aux communes pour favoriser la remise sur le marché locatif de ces lits froids ?
La construction de nouveaux lits n’a-t-elle pas pour effet de « refroidir » certains logements moins attractifs ?
Quelle station peut se vanter d’avoir un taux de remplissage de 100% pour une durée supérieure à trois semaines par an ? Quel est le taux de remplissage de ces lits en été ?
Cette urbanisation massive qui impacte nos paysages d’altitude n’est-elle pas un repoussoir pour la clientèle estivale ?
La compétition entre les différents sites n’est elle pas catastrophique en termes de consommation de matériaux d’énergie et d’espace ?
Une vallée dont l’activité hivernale dépend de plus en plus d’une clientèle fortunée n’est–elle pas en situation de grande fragilité ?
L’Etat après une longue réflexion et de nombreuse hésitations s’est décidé à publier un document d’urbanisme appelé DTA (Directive Territoriale d’Aménagement des Alpes du Nord) assez contraignant et ayant comme objectif de mieux gérer l’espace montagnard. Ce document a connu plusieurs moutures. La dernière a été notoirement assouplie pour tenir compte en particulier des remarques des élus savoyards.
Malgré cela les élus de Tarentaise restent très hostiles à ce texte. En effet, l’Assemblée de Pays Tarentaise Vanoise (APTV) a délibéré à la quasi unanimité contre cette directive « imposée d’en haut ».
S’agit-il de mauvaise foi ou d’un choix tactique ? En tout état de cause il est permis de se demander si cette attitude intransigeante ne poussera pas l’Etat à revenir à une version plus « dure » ?
Quand les revenus de nos stations seront-ils au moins partiellement mutualisés pour éviter que chaque commune ne tire la couverture à elle ?
Ste Foy | Valmorel | La tania | Vallaroger | Vallandry | Les Arcs | Aime 2000 | Tignes |
3000 | 3000 | 1500 | 650 | 650 | 2500 | 4000 | 1500 |
Accordés | Accordés | Accordés | En Projet |
Accordés | Accordés | En Projet | Accordés |
Soit un total de 17 000 lits à construire dans les prochaines années ... et Vivre en Tarentaise ne sait pas tout !
Quelques questions :
Le marché des sports d’hiver est-il oui ou non à maturité ? Peut-on penser sérieusement que la clientèle des sports d’hiver va augmenter ?
Le prix des déplacements sur de longues distances va-t-il baisser à l’avenir ?
Pourquoi la Tarentaise aurait-elle la particularité d’échapper à l’effet de serre ?
Est-il raisonnable de construire sans cesse pour compenser l’augmentation du nombre de lits « froids » ?
L’Etat ne devrait-il pas intervenir et proposer des outils aux communes pour favoriser la remise sur le marché locatif de ces lits froids ?
La construction de nouveaux lits n’a-t-elle pas pour effet de « refroidir » certains logements moins attractifs ?
Quelle station peut se vanter d’avoir un taux de remplissage de 100% pour une durée supérieure à trois semaines par an ? Quel est le taux de remplissage de ces lits en été ?
Cette urbanisation massive qui impacte nos paysages d’altitude n’est-elle pas un repoussoir pour la clientèle estivale ?
La compétition entre les différents sites n’est elle pas catastrophique en termes de consommation de matériaux d’énergie et d’espace ?
Une vallée dont l’activité hivernale dépend de plus en plus d’une clientèle fortunée n’est–elle pas en situation de grande fragilité ?
L’Etat après une longue réflexion et de nombreuse hésitations s’est décidé à publier un document d’urbanisme appelé DTA (Directive Territoriale d’Aménagement des Alpes du Nord) assez contraignant et ayant comme objectif de mieux gérer l’espace montagnard. Ce document a connu plusieurs moutures. La dernière a été notoirement assouplie pour tenir compte en particulier des remarques des élus savoyards.
Malgré cela les élus de Tarentaise restent très hostiles à ce texte. En effet, l’Assemblée de Pays Tarentaise Vanoise (APTV) a délibéré à la quasi unanimité contre cette directive « imposée d’en haut ».
S’agit-il de mauvaise foi ou d’un choix tactique ? En tout état de cause il est permis de se demander si cette attitude intransigeante ne poussera pas l’Etat à revenir à une version plus « dure » ?
Quand les revenus de nos stations seront-ils au moins partiellement mutualisés pour éviter que chaque commune ne tire la couverture à elle ?