Sur l’aspect quantitatif l’aménageur argumente sur la marge dont il dispose quant à la capacité de la retenue de 400 000 m3. Mais il ne nous livre aucune estimation chiffrée de la consommation probable d’eau.. Le chantier va nécessiter le creusement de tranchées profondes jusqu’à 2.3m et larges d’un mètre. Cela va conduire à extraire une très grosse quantité de matériaux à l’aide de grosses pelles mécaniques. Est-ce qu’il a été envisagé de réduire la largeur de cette tranchée ? Est-ce que le cout énergétique de ces travaux a été estimé ? Et est- ce qu’il a été envisagé d’en réduire l’ampleur ?
Page 157 de l’étude d’impact on lit : « Il est rappelé que le projet va entrainer l’émission de GES par les engins de chantier uniquement durant la phase travaux. Ces émissions seront considérées comme négligeables, car elles n’influeront pas de manière significative sur la dynamique actuelle du changement climatique. En phase exploitation, le fonctionnement des réseaux sera considéré comme non générateur de GES, car l’énergie utilisée sera électrique »...
En ce moment la puissance de nouveaux réacteurs nucléaires a du être réduite pour cause de manque d’eau... Il nous faut donc également réduire notre consommation d’électricité. Cela nous conduit à demander si la station de ski des Arcs a mené une réflexion afin de réduire son empreinte carbone et plus généralement sa consommation d’énergie. Comme chaque citoyen aujourd’hui est « sommé » de réduire sa consommation et que les grandes entreprises sont à la même enseigne, il serait intéressant de savoir ce qu’une grande station de ski propose alors que la clientèle vient trop souvent en avion ou en voiture ...
Est-ce que les transferts en hélicoptères entre les Arcs et les aéroports de la région sont toujours d’actualité ? (les ultra riches produiraient 64 % des gaz à effet de serre)..
Enfin la présence de plantes protégées dans l’emprise du chantier nous conduit à demander la plus grande rigueur dans la réalisation de ces tranchées.