Il a fallu pas mal de temps pour faire entendre raison aux ouvriers chargées de l’opération de curage. Des promeneurs conscients de la fragilité de l’espèce menacée sont intervenus également. Des coups de téléphone ont été passés à VET et au Conservatoire du Patrimoine de Savoie et les travaux destructeurs ont enfin cessé. Ils justifieraient évidement une plainte et des dommages et intérêts.
La période adoptée pour ce curage est très mal choisie puisqu’elle correspond au moment de la reproduction de ces amphibiens qui se rassemblent assez massivement autour des plans d’eau. Le même phénomène se produit à Macôt. Depuis des années des enseignants et des naturalistes suivent cet évènement annuel et il est curieux que les responsables communaux et intercommunaux ne semblent pas avoir été informés.
On trouve également des libellules sur le site qui se reproduisent de fin juin à début octobre.
A l’avenir il serait préférable d’effectuer ces travaux à l’automne quand ils sont nécessaires. Ou bien encore très tôt en saison avant le rassemblement annuel. Nous espérons vivement que ce triste spectacle ne se reproduira pas à l’avenir et que le personnel communal et intercommunal pourra être mieux informé.