Cependant, la discordance entre les résultats des mesures en continu sur les fumées et les analyses effectuées sur des végétaux ou l’air à proximité du site posent la question de la fiabilité ou de la pertinence du suivi en continu des émissions atmosphériques.
Aussi, nous nous permettons de poser différentes questions :
- Combien de phases démarrage/arrêt a connu cet équipement industriel durant l’année 2010 ?
- Quelle est la durée cumulée de ces phases par rapport à celles du fonctionnement « normal » ?
- La pollution avérée de lichens ou d’herbes en deux endroits par des métaux dangereux et des dioxines ou furannes ne doit-elle pas amener les services de l’Etat à revoir le protocole de surveillance ?
- L’impact en terme de pollution des phases de démarrage et d’extinction n’a-t-il pas été largement sous estimé ?
- L’arrêté qui impose différentes mesures de surveillance de cet incinérateur ne doit-il pas être revu ?