A la réflexion cette situation n’est pas marginale en Tarentaise. Celles que nous avons l’occasion d’observer de l’extérieur présentent souvent des difficultés du même ordre : foncier insuffisant ou mal situé et gestion des fumiers et lisiers laissant à désirer.
Nous trouvons cette situation regrettable car elle porte préjudice à cette activité qui bénéficie pourtant d’un certain engouement depuis une quinzaine d’années. L’équitation participe évidemment à la diversification des activités proposées dans notre vallée.
Comme les exploitations agricoles classiques ont reçu la visite d’une stagiaire pour faire le point sur le stockage des fumiers et lisiers, il serait bon semble t-il d’étendre cette action aux centres équestres. D’autre part, il serait intéressant de faire le point établissement par établissement sur les parcelles disponibles pour le pâturage. Le stationnement des chevaux au sein des villages est source de nuisances tôt ou tard : odeurs, mouches, sol dégradé... Compte tenu du nombre de parcelles en friches il devrait être assez facile de proposer des parcelles complémentaires à pâturer.
Il serait également intéressant de rassembler les responsables de ces établissements pour mieux connaitre leurs difficultés éventuelles, définir des itinéraires de randonnée équestre, envisager une promotion collective de cette activité. L’APTV parait une fois de plus la mieux placée pour proposer ce type de rencontre et de réflexion. L’association Vivre en Tarentaise a suggéré à ce syndicat intercommunal de se pencher au chevet de l’activité équestre de la vallée.