Air

Brûlage du foin en plein air

Une pratique très nocive pour notre santé !

Notre association participe aux travaux des deux CLIS de Tarentaise. Les analyses des fumées émises par les incinérateurs sont toujours examinées de façon attentive lors de nos réunions et cela parait indispensable. Les émissions de dioxine de l’incinérateur de Gilly ont faire couler beaucoup d’encre et ce à juste titre. De nombreux animaux ont dû être abattus au grand désespoir des éleveurs concernés.

Nous constatons avec une certaine surprise que de nombreux éleveurs de Tarentaise brûlent chaque jour des restes de foin plus ou moins imprégnés de déjections animales. Ces pratiques se déroulent quelles que soient les conditions météos, de jour comme de nuit. Si bien qu’il est fréquent d’observer des nuages de fumées toxiques à proximité des exploitations. L’air devient rapidement irrespirable et nombre de personnes sont inconscientes des quantités de molécules néfastes émises (en particulier des dioxines).

Certaines communes ont fait l’effort d’informer la population à travers les bulletins municipaux. Cette bonne initiative mériterait d’être généralisée et répétée par toutes les collectivités. Certains agriculteurs ont un comportement hélas violent et grossier et se considèrent souvent au dessus des lois et règlements dès lors que les faits reprochés sont commis sur leur propriété.

Il est vrai que certains jardiniers amateurs pratiquent également le brûlage de leurs déchets végétaux. Cela est tout autant répréhensible, mais beaucoup moins fréquent que des pratiques agricoles répétées chaque jour. Les groupements agricoles et le technicien agricole de Tarentaise connaissent parfaitement la situation, mais n’ont pas de pouvoir légal d’intervention. Ils pourraient malgré tout exercer leur devoir d’information...

Il existe pourtant des solutions peu onéreuses et permettant la valorisation de ces déchets, par exemple leur compostage....

Nous nous tournons vers les services de l’Etat qui à notre sens devraient intervenir pour faire cesser des pratiques dont les effets en terme de pollution atmosphérique sont plus graves que le fonctionnement des deux incinérateurs de Tarentaise réunis si l’on s’en tient aux seules émissions de dioxines.

La Tarentaise connaît un taux de décès par cancers supérieur à la moyenne savoyarde et à la moyenne nationale. Les raisons de cette surexposition n’ont pas été révélées à la population si par hasard elles sont connues (Tchernobyl, radon, rayonnement cosmique,.. ?). Dans tous les cas, il nous semble qu’il serait bon de prendre les mesures qui s’imposent pour réduire les facteurs de risque.

Nous espérons que les services de l’Etat voudront bien mettre en garde solennellement tous les éleveurs contre ces émissions toxiques et faire, si nécessaire, quelques exemples que nous souhaitons salutaires.

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