Notre vallée compte plusieurs réserves naturelles : Plan de Tueda, Hauts de Villaroger, Grande Sassière, Tignes Champagny, Baïlletaz. Elles sont toutes dotées d’une réglementation et d’un comité consultatif de gestion. Vivre en Tarentaise fait partie de tous les comités consultatifs de ces espaces protégés. La réglementation n’est pas la même dans toutes les réserves vis-à-vis de la chasse ou de la présence des chiens par exemple. Elles sont gérées le plus souvent par le parc national de la Vanoise , mais celle de Villaroger est gérée par l’ONF. Le ski y est parfois réglementé et la circulation motorisée également. Dans chacune d’elles on trouve un patrimoine floristique remarquable. La faune emblématique de notre vallée y est bien représentée.
Pour en savoir plus consultez les documents du dossier.
RN de la Baïlettaz
Il apparait qu’au moins deux espèces végétales très rares sont présentes au sein de la réserve. L’une (Sesleria Ovata) est présente uniquement à Tignes et Val d’Isère en France. Une autre très rare au niveau des alpes doit être suivie : viola pinnata.
La population de bouquetins est plutôt à la hausse : entre 260 et 280 sur l’ensemble Prarion, Grande Sassière et Baïlettaz. Toujours quelques cas de keratoconjonctivite (3 cas sur 55 mâles).
La réserve est pâturée tardivement par des ovins et cela ne pose pas de problème pour la flore pour le moment.
Un protocole de suivi est en cours d’élaboration pour le lac de la Baïlettaz. Le gypaète barbu est présent régulièrement dans le secteur. Les chamois ne font plus l’objet de comptages globaux. Leur population doit être déterminée par un dénombrement sur un circuit prédéfini...
Différentes animations hivernales ont lieu à Val d’isère pour faire connaître cette réserve naturelle.
Comités consultatifs des trois réserves naturelles situées sur Tignes et Val d’Isère janvier 2015.
RN de la Baïlettaz
La population de bouquetins du secteur augmente lentement après la forte baisse d’il y a quelques années. Sur la réserve, 17 mâles chanteurs comptés pour les lagopèdes. Mais le comptage n’a pas eu lieu sur l’ensemble de la réserve. 74 personnes sont passées sur le sentier l’été dernier. Cette voie est entretenue régulièrement.La commune de Val d’Isère reconnait la compétence des gardes, mais considère que les moyens financiers affectés sont dérisoires, aussi elle réclame de reprendre la gestion de celle-ci.