Ponthurin
 
Notre association connait bien ce vallon qui conduit au sommet de Combe Bronsin très pratiqué en randonnée à ski et en balade à pied l’été. Contrairement à ce qui est affirmé dans le dossier ce secteur est fréquenté l’été par de nombreux promeneurs. L’accès en est aisé grâce à la piste qui démarre au-dessus du Biollay. Depuis l’épidémie de COVID la fréquentation en montagne s’est considérablement accrue et c’est le cas bien sûr en Lauzière.

Lire la suite : Micro-centrale sur le Colomban à la Léchère ?

Microcentrale sur le torrent de Pissevieille
Le projet envisagé se déroule sur une partie du torrent de Pissevieille (Bourg saint Maurice et Villaroger) qui n’est pas encore artificialisée. En fait le torrent subit des prélèvements en amont pour remplir la retenue colinéaire d’Arc 2000. Il est capté, en aval de la prise d’eau envisagée, par EDF. Il est possible d’accéder facilement à l’amont et à l’aval de l’aménagement. La plupart des projets se déroulent dans ces dernières conditions.

La Planay
L’association Vivre en Tarentaise s’est penchée sur le dossier proposé lors de l’enquête publique.
Comme souvent il apparait que l’étude d’impact est vraiment succincte. Peu de temps consacré aux visites de terrain, de la documentation générale, pas d’étalement dans le temps des quelques inventaires effectués. Une seule pêche électrique... Pas de prise en compte de l’avifaune ou des reptiles.

Ponthurin

L’association Vivre en Tarentaise a consulté le dossier soumis à l’enquête publique concernant le projet de microcentrale supplémentaire sur le Ponthurin.

1°) Elle tient à rappeler le contexte dans lequel ce dossier est présenté. La rivière qui va être impactée subit déjà en amont un prélèvement important de la part d’EDF qui utilise l’eau pour remplir le réservoir du Chevril. Un débit maximum de 1m3/s est ainsi soustrait au milieu naturel. D’autre part, un forage à Rosuel alimente les stations de ski du balcon des Arcs. 91 220 m3 par an seraient prélevés dans la nappe phréatique qui est alimentée par le torrent qui nous préoccupe aujourd’hui. Enfin une microcentrale est déjà en fonctionnement sur la partie avale du cours d’eau.
Ce dernier contribue déjà largement à la fourniture d’électricité et à l’alimentation locale en eau potable.

Papillon
Depuis une dizaine d’années les projets de microcentrales se multiplient en Tarentaise.
Il serait possible de se réjouir de voir que cette vallée dispose encore d’un petit potentiel dans ce domaine. Mais il faut ouvrir les yeux sur l’importance de l’existant en matière d’hydroélectricité : nos cours d’eau alimentent les centrales de Malgovert et de la Bathie dont les puissances cumulées avoisinent celle d’un réacteur nucléaire et demi. Mais il y bien d’autres centrales de puissances plus faibles (les Brévières, la Coche, Viclaire..) et de multiples microcentrales en place : Bozel, Landry, Bourg Saint Maurice, Tessens....Tous ces équipements ont été réalisés il y a parfois bien longtemps à une époque où les préoccupations en matière de biodiversité n’étaient pas prioritaires...Nous n’allons pas réécrire l’histoire, mais l’Isère d’aujourd’hui ne ressemble plus à celle de 1950.